Jim Younger’s Spirit “No Human tongue can tell” LP (8 titres / tracks) + CD inclus
Disponible ici / available here : http://shop.closerrecords.fr/fr/vinyles/518-jim-younger-s-spirit-no-human-tongue-can-tell.html
Ecoutez ici / Listen here : https://jimyoungersspirit.bandcamp.com/
Videos : https://www.youtube.com/watch?v=qK1seeu2cfU
Facebook : https://www.facebook.com/JimYoungersSpirit/
Un hold up psychédélique sur les terres mythiques de l’Ouest Américain
Portée par des vagues de guitares claires emplies de la même reverb que le chant nonchalant de Polar Younger, la musique de Jim Younger’s Spirit est parfois menaçante, souvent bienveillante. Elle est surtout si harmonieuse que l’auditeur ne réalise jamais réellement le passage d’un état à l’autre.
« No human tongue can tell » est le 3 ème LP d’un concept : tous les titres traitent de l’histoire de Jim Younger, partenaire de braquage de Jesse James pendant la guerre de sécession, qui combattit pour la guérilla confédérée menée par Quantrill, pour finalement finir sa vie avec des idées humanistes, avant de se suicider. Qu’elle soit ici décrite à partir de témoignages historiques, ou bien fantasmée par Polar, la terrible épopée de cet homme violent et torturé procure une trame de fond presque sans limite pour traiter divers sujets qu’ils soient historiques (guerre de sécession, conflits Indiens…) ou bien introspectifs (les regrets, la rédemption…). Ce récit captivant est mis en musique sur une toile de fond Rock-Psyché de laquelle transpirent en permanence les différents courants Americana mais aussi des teintes irisées de Blues, de Folk…
Un fascinant voyage garanti à tous !
Little Green Fairy “A Thousand endless nights” LP (9 titres) + CD inclus
Disponible ici / available here : http://shop.closerrecords.fr/fr/vinyles/517-little-green-fairy-a-thousand-endless-nights.html
Ecoutez ici / Listen here : https://littlegreenfairy.bandcamp.com
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«A Thousand Endless Nights» a été enregistré à l’été 2017 à Sète, «à la maison» donc, au studio de la Butte ronde de l’ami Guillaume. Produit par Jim Diamond, alias le «Magic Fingers» de… Detroit (White Stripes, Fleshtones, Andre Williams, Sonics, BellRays…), le cinquième album de LGF est édité chez Closer.
Bruce Joyner and Netherglades : “Love and the blood vodou” LP (10 titres) + CD inclus
Disponible ici / available here : http://shop.closerrecords.fr/fr/vinyles/519-bruce-joyner-netherglades-love-and-the-blood-vodou.html
Ecoutez ici / Listen here : https://brucejoyner.bandcamp.com
Videos : https://www.youtube.com/watch?v=fCFtQnCb_1g
Facebook : https://www.facebook.com/Netherglades/
Wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruce_Joyner
Bruce Joyner, le Rossignol de Georgie.
Né en 1956 au milieu des plantations dans un petit bled de Georgie, Bruce Joyner biberonne dans le bar de sa mère, les oreilles collées au juke-box maison où se catapultent les grands anciens, de Hank Williams à Roy Orbison, en passant par Fats Domino ou Bo Diddley … Une vraie “gueule cassée”, ce pauvre Bruce … Les cordes vocales sérieusement bousillées, dès l’âge de quatre ans, par des “bonbons” offerts par une stupide camarade, en fait des cristaux de révélateur photographique, sa voix en sera à jamais altérée, mais il en fera peu à peu une force singulière, étant capable, après moults exercices de se balader d’octave en octave, avec un phrasé si particulier … Six ans .. il perd un oeil ! … Quatorze ans, il se retrouve partiellement paralysé après un accident de voiture … Pas de bol donc …
Plutôt que de rester dans son trou maudit, en attendant un nouvel accident de la vie, direction L.A. vers la fin desseventies, THE place to be, où la crème des groupes Angelinos ou exilés, X, Wall Of Voodoo, Creeping Ritual puis Gun Club se disputent les scènes les plus interlopes, Madame Wong’s, Club Lingerie, Starwood, Whisky, etc… C’est dans ce marécage urbain que Bruce Joyner, le petit gars des swamps de l’Okkefenokee, développe, avec son deuxième groupe The Unknowns (un premier groupe, The Stroke Band, sortira un album qui plongera rapidement dans les bacs des soldeurs), un étrange et hypnotisant garage rockabilly, habité de huhulements tout en vibrato à la limite de la fracture, sur un lit de guitares Mosrite vintage et une rythmique en perpétuelle déconstruction … Un truc aussi effrayant qu’ attirant … La bande-son d’un remake improbable de “La Nuit Du Chasseur” …
La poisse aurait pu le suivre, les Unknowns, qui commencent à avoir une petit succès, y compris à l’international (un maxi et un LP chez Bomp!, ici Disc’AZ ou Line records), splittent une première fois en 1982 (on les verra ré-appa-raître quelques années plus tard pour un dernier album chez New Rose). Mais c’est sans compter sur l’opiniâtreté du personnage… Une filiale de Bomp! le récupère (et Closer -déjà- en France) pour un premier album ; Bruce s’engage alors dans une carrière plus erratique, en mode “artisanal”, pourtant épaulé tantôt de Peter Buck, Ray Manzarek eu encore Steve Wynn, multipliant les projets (The Plantations, The Tinglers, The Reconstruction, Atomic Clock), désormais suivi et appuyé quasi uniquement en Europe et notamment en France (Closer, New Rose, Bang!, puis à nouveau Closer).
Son dernier album “Love And The Blood Vodou” , enregistré avec The Netherglades, avec le désormais fidèle Tom Byars (une vieille connaissance dont Bruce avait produit l’unique LP de son premier groupe “Out Of The Fire” dans les années 80). Vous apprécierez ce genre de “Vibrato In The Grotto”, pour paraphraser un autre bien bel artisan US, Ben Vaughan… Le rossignol de Georgie, descendant direct de Roy Orbison et de la Créature du Marais, a encore frappé avec ce nouvel album , “Love And The Blood Vodou”, peuplé d’alligators, hanté d’ombres nocturnes, de couchers de soleil glauques, de valses désuettes et autres flamencos saumâtres…