Closer Records présente : The Bratchman !
Closer Records presents : The Bratchman!
The Bratchman «Until the very end» LP (11 titres) + CD (13 titres) inclus
LP (11 tracks) + CD (13 tracks) included
Disponible ici / available here : http://shop.closerrecords.fr/fr/home/403-the-bratchman-until-the-very-end.html
Ecoutez ici / Listen here : https://thebratchman.bandcamp.com/track/think-about-it
Facebook : https://www.facebook.com/bratch.thebratchman?ref=ts&fref=ts
Voici donc venir le troisième album d’Olivier “Bratch” Nemejanski, guitariste des cultissimes Dum Dum Boys et à ses heures chanteur/guitariste des Bratchmen, Groovers et Warmbabies.
Enregistré entre la Riviera et les Antilles, en collaboration avec le sorcier des manettes / multi-instrumentiste John Wayne Supermarket (a.k.a. Philippe Gilard), cet opus, outre faire se télescoper les influences récurrentes de Dean Martin, Lee Hazlewood, Lou Reed ou encore Suicide et Jesus & The Mary Chain, ne perce pas un tunnel entre le Wang-Ho et le Yang-Tse-Kiang comme chez Antoine Blondin, mais trace un pont aérien virtuel entre la Tramontane et les Alizés, pour une bacchanale d’une nonchalance délicieusement opiacée, à laquelle s’invitent tour à tour des musiciens de divers horizons (en vrac Don Joe d’ Indian Ghost, Sheri Corleone de Bang Bang Band Girl, Pierre “Choum'” Chaissac de Cantharide, le Canadien Franco Caré, Memphis Electronic, Karyn “Brunella Non!”, Cédric Lauer, Marc Galliani, Fabien Molina et la trompette magique de Cédric Lauer…).
La voix à la fois profonde et acidulée du Bratch nous transporte dans des ambiances noisy pop décalées , “Think About It” et son orgue aigrelet, “Hard To Believe”, “Don’t Want To See You Here At All” où les fantômes de Lou Reed et de Peter Perret viennent gentiment nous chatouiller. Nous ne décortiquerons pas les titres un par un, mais comment faire pour résister au délicieux rockabilly fuzzy et géométrique de “Higher And Higher”, à cette reprise tellement évidente de cet autre faux dilettante de génie (Kevin Ayers) “Singing A Song In The Morning”, ou encore à celle de “Kathryn” à la ritournelle envoutante échappée d’une obscure compile d’un cador du bricolage low-fi , Charles Douglas.
C’est aujourd’hui disponible chez vous, via Closer Records, et pas encore, ou peu s’en faut, remboursé par la sécurité sociale …
So here comes Olivier “Bratch” Nemejanski’s third album, of cult Dum Dum Boys’ fame, and sometimes singer / guitarist for bands such as Bratchmen, Groovers and Warmbabies.
Recorded between the Riviera and the Caribbean, in collaboration with the soundboard wizzard / multi-instrumentalist John Wayne Supermarket (aka Philippe Gilard), this album, in addition to recurring telescoped influences of Dean Martin Lee Hazlewood, Alex Chilton, or Suicide and The Jesus & Mary Chain, does not open ,as Antoine Blondin would say, a tunnel between Wang-Ho and Yang-Tse-Kiang, but draws a virtual air bridge between the Trade Winds and the Tramontana, for a deliciously opiate indolent bacchanal, which in turn will invite musicians from different backgrounds (Indian Ghost’s Don Joe, Bang Bang Girl Band’s Sheri Corleone, Cantharide’s Pierre “Choum” Chaissac, Canadian Franco Caré, Memphis Electronic, Karyn “Brunella No!”, Marc Galliani, Fabien Molina and Cédric Lauer & his magic trumpet …). Bratch’s voice both deep and candy, drives us into shifted noisy pop environments, “Think About It”and its tart organ, “Hard To Believe”, “Do not Want To See You Here At All” where ghosts Lou Reed and Peter Perret come gently tickle us. We do not wish to enumerate all titles one by one, but how one can resist to the delicious fuzzy and geometric rockabilly of “Higher And Higher”, to the cover of that other fake dilettante genius (Kevin Ayers) “Singing A Song In The Morning”, or that of “Kathryn” , which captivating refrain sparks from a dark compilation of a low-fi DIY genius, Charles Douglas.
It is now available to you via Closer Records, and not, albeit close to, reimbursed by Social Security!
Closer Records présente : The Trap !
Closer Records presents : The Trap!
The Trap «Is set!»
LP (13 titres) + CD (13 titres) inclus
LP (13 tracks) + CD (13 tracks) included
Disponible ici / available here :
http://shop.closerrecords.fr/fr/home/319-the-trap-is-set.html
Ecoutez ici / Listen here :
http://www.reverbnation.com/closerrecords/song/23349481-the-trap-pay-no-mind
Video : https://www.youtube.com/watch?v=DKRQjXk1Xf0&feature=youtu.be
Facebook : https://www.facebook.com/thetrapch?fref=ts
Site : http://www.thetrap.ch/bandb.html
Quelle ne fut pas notre surprise, teintée d’excitation, lorsque nous découvrîmes, par un beau matin de mars 2014, « Is Set ! », premier album de ce combo Helvète directement issu des lointaines 70’s.
C’était comme si un méchant grain de sable avait inversé les rouages du continuum espace-temps, aidé en cela par le bon air des cimes ainsi que la barrière des Alpes… Nos cinq énergumènes aux dégaines tout droit sorties d’Easy Rider ont su, et l’on ne saura jamais par quel maléfice, se préserver des rigueurs du temps qui passe et bloquer irrémédiablement leur compteur en une époque bénie où le riff tendance biker de Steppen Wolf forniquait allègrement avec les envolées incendiaires du J Geils Band et autres Mott The Hopple !
Ajoutez à ces nobles fondations une pincée de punk cambouis façon Motorhead, le zèle des Datsun, quelques vicieuses rafales d’harmonica rythm’n’blues en mode décadent, posez le tout sur un beat lourd de type Jurassic Park et vous obtiendrez cet élixir de jouvence testostéroné à l’extrême que nous offre The Trap tout au long de ces 13 titres aux allures millésimées.
Vous comprendrez donc aisément que nous n’avons pas pu résister une seconde à l’idée de sortir une édition française de cet album de rock’n’roll hardi et rugueux qui saura vous prendre aux tripes tout en passant vos chastes oreilles à la toile émeri !
With a mixture of surprise and excitement, on a beautiful morning last March, we discovered, The Trap’s “Is Set! ”, the Helvetian combo’s first album, exquisitely and deeply rooted in the 1970’s: as if the sands of the space-time hourglass had been instantly reversed, aided by the fresh, isolated Alpian air…
These five rowdy characters, sporting the “Captain America” and “Billy” look straight out of “Easy Rider”, through some witchcraft are able to preserve time and their unwavering beat – the carnal, bastard child of Steppenwolf, J. Geils Band and Mott The Hoople!
Add to these noble foundations a dash of dirty punk oil à-la Motorhead, the zeal of The Datsuns, some vicious gusts of Rhythm’n’Blues harmonica in declining mode, and then drop the entire happy mess into a heavy Jurassic Park hype and you will get close to this testosterone-filled elixir of youth that The Trap, within these 13 vintage tracks, have captured.
Not hard to understand why we couldn’t resist, for one second, the chance to release a French edition of this Rock’n’Roll album: full of boldness and roughness that will tug at your gut while scratching your naked ears with gritty sandpaper!
Closer Records présente : Indian Ghost !
Closer Records presents : Indian Ghost!
Indian Ghost «Lost far gone»
LP (10 titres) + CD (10 titres) inclus
LP (10 tracks) + CD (10 tracks) included
Disponible ici / available here :
http://shop.closerrecords.fr/fr/home/320-indian-ghost-lost-far-gone.html
Ecoutez ici / Listen here :
http://www.reverbnation.com/closerrecords/song/23349340-indian-ghost-land-my-father
Video : https://www.youtube.com/watch?v=3H3mONNnEeU
Facebook : https://www.facebook.com/pages/Indian-Ghost/142831442438746?fref=ts
Indian Ghost est un groupe toulousain discret et à l’élégance rare, toujours en équilibre entre perfectionnisme obsessionnel et dilettantisme chronique. Il nous offre avec « Lost far gone » son cinquième album en 22 ans. Si la productivité comme le rendement demeure à 10 000 lieues de leurs préoccupations, leur discographie s’étalant sur deux siècles, la qualité, elle, est toujours optimale tant ici nous avons affaire à des artisans dont le soin et le rigorisme virent à l’orfèvrerie voire à l’horlogerie de précision chère à nos voisins Helvètes.
Comme à chaque livraison, Indian Ghost nous gratifie d’un album complexe et simple à la fois. Chaque pan de mur de l’édifice présente ses propres enluminures, son architecture originale, mais toutes les facettes s’emboitent méthodiquement à la fin pour constituer un monument singulier, scintillant de puissance émotionnelle, à l’évidente harmonie et à la justesse difficilement accessible.
« Lost far gone » esquisse d’emblée le plan de masse avec « Land of my Father », en forme d’hymne dégingandé, le langoureux et sexy « Psycho Medicine Blues » lui succède en nous offrant une facette plus intimiste de leur art, ornementée de bande à l’envers hypnotiques, afin de bien rappeler que nous n’avons pas affaire à de vulgaires arpètes mais bien à des bâtisseurs de pop music chevronnés.
S’ensuit le très Supersnazzien « Everyday you have to die », sur lequel on s’attend à chaque encoignure de couplet à voir débarquer le remuant fantôme de Roy Loney. Arrive le morceau de bravoure de l’album, « Girl on a Motorcycle », au beat lent et posé sur lequel s’entrechoquent, dans un carrousel spectorien aux pigments bigarrés, des volutes de guitares douze cordes, des trompettes vaporeuses et un piano copulant à l’envie et au mépris de la plus élémentaire moralité, avec des chœurs baignés d’une sirupeuse reverb. Vient ensuite, pour clore la première face, « I Whistle you come to me » porté par un Farfisa aux effluves transylvaniennes pimentant la ritournelle de saveurs acides et décadentes que n’auraient pas renié les grands échalas de 22-Pistepirkko.
Le temps de retourner l’objet et on repart pied au plancher avec « 06 77 Club », au refrain imparable, qui s’impose comme le second hit bankable de « Lost far gone ». « Statue Girl », balade vespérale qu’aurait pu pondre Lee Hazlewood lors d’un crépuscule automnal entre Grandes Plaines et Monts Ozark, s’immisce ensuite dans le bal pour parsemer l’atmosphère d’un peu plus encore de nostalgie contemplative avant que ne survienne « Killing or Loving », dont la ligne d’orgue transalpine ensoleillée joue un surprenant contre point avec un riff de guitare estampillé Neil Young. « One Day in the Summer », flânerie lancinante en mid-tempo, nous renvoie ensuite au temps des premiers Indian Ghost, quand la logique architecturale s’articulait autour d’une structure ascensionnelle vous promenant progressivement des vallées sereines d’un couplet vers les cimes escarpées d’un refrain auréolé de chœurs aériens. Pour que l’œuvre soit achevée il fallait une flèche vers les cieux, un vestibule vers les sphères spirituelles, et c’est le somptueux « White Horses », ode poignante et éthérée à la fois dont aurait pu nous gratifier Nick Cave, qui se charge de vous donner l’ultime frisson en vous saluant bien bas.
Mais, à vrai dire, tenter de traduire en mots la profondeur émotionnelle qui règne en les sillons de « Lost far gone » n’a pas vraiment de sens… Ecoutez-le et vivez-le tout simplement !
Indian Ghost is a discreet group from Toulouse, of rare elegance, always at the border of obsessive perfectionism and chronic dilettantism. They have delivered “Long Far Gone”, their fifth album in 22 years. With a lack of concern over productivity, and a discography spanning over two decades, as always, the product is high quality as we are dealing with artisans, whose care and perfectionism we oft see in fine silverware or even precision watchmaking; our Helvetii neighbors.
As is the case for each of their releases, Indian Ghost offer us an album as complex as it is simple. Each wall of this musical construction has its own illumination, its unique architecture, yet all aspects fit together methodically in the end to form a singular monument, scintillating, emotionally powerful with an obvious harmony and inaccessible correctness.
From the outset, “Lost Far Gone” sets the tone with “Land of my Father” a shapely, lanky anthem, languorous and sexy. Soon followed by “Psycho Medicine Blues”, which focuses on a more intimate side of their art, ornamental with its hypnotic backwards loops, to remind us that we are not dealing with average soldiers but rather with pop music veteran builders.
The very Supersnazzian “Everyday You Have to Die”, has you expecting an encounter with Roy Loney’s restless ghost at each verse’s corner. Then comes the highlight of the album, “Girl on a Motorcycle”, with its slow and grounded beat into which collides, in a Spectorian colorful pigmented carousel, lush twelve string guitars scrolls, trumpets and a vaporous piano copulating envy and contempt of the most basic morality, bathed in syrupy reverb vocals. Closing the A side, “I Whistle You Come to Me”, carried by a Farfisa whose Transylvanian waves spice up the refrain, acidic and decadent flavors that would not have been disowned by those big stakes 22-Pistepirkko.
Swinging to the B side, we come back full speed ahead with “06 77 Club”, whose unstoppable refrain easily wins the status of the second bankable hit off of “Lost Far Gone”. “Statue Girl”, a hymnal ballad Lee Hazlewood could have delivered during an autumn twilight prayer between the Great Plains and the Ozarks, which sprinkles the atmosphere with a little contemplative nostalgia before the next track, “Killing Gold Loving”, whose sunny transalpine organ plays against a surprisingly Neil Youngish guitar riff. “One Day in the Summer”, a mid-tempo nagging stroll, reminiscent of early Indian Ghosts, when the architectural logic was built around an upward structure gradually guiding you to serene valleys and steep peaks in a haloed choir of chorus.
As if to wrap things up with an arrow shot straight to Heaven, a vestibule to the spiritual spheres, along comes the sumptuous “White Horses”, a poignant and ethereal ode this side of Nick Cave, that gives you the ultimate thrill whilst greeting you very low.
In fact, if you attempt to put into words the emotional depth that emanates from the lovely grooves of “Lost Far Gone” is an exercise in futility … Listen to it and live it all!